mardi 15 mai 2018

Les expos de l'été


Harem

"Harem" est né à mon retour du Maroc. Directement inspiré des couleurs, des ambiances et des femmes croisées dans ce beau pays. Femmes dans tous ses états, de celles totalement voilées dans le sud aux jeunes filles libres de Rabat. Cette peinture est le point de départ d'une série dont "Carré bleu".
«Rêves de femmes, une enfance au harem» de Fatima Mernissi et "Désert" de Le Clésio ont aussi inspiré "Harem".




"Harem" est né à mon retour du Maroc. Directement inspiré des couleurs, des ambiances et des femmes croisées dans ce beau pays. Femmes dans tous ses états, de celles totalement voilées dans le sud aux jeunes filles libres de Rabat. Cette peinture est le point de départ d'une série dont "Carré bleu" présentée plus haut. «Rêves de femmes, une enfance au harem» de Fatima Mernissi et "Désert" de Le Clésio ont aussi inspiré "Harem".

    Carré Bleu

      "La femme bleue" était une peinture à la gouache sur papier marouflée sur toile de lin, exposée en 2002 à la galerie SaintGlinglin à Paris 19ème. Je l’ai reprise à la peinture acrylique et complètement transformée en 2017. Ne subsiste visiblement de "La femme bleue" que le troisième œil et une partie du visage. 
      "Carré bleu" est donc née de "La femme bleue". 
      Il y a un an lors d’un voyage au Maroc, je fis une escale dans l’auberge Dar Tarrea à Chefchaouen, la ville bleue. Cette auberge aurait-elle été un harem? La disposition des pièces donnant toutes sur une cour intérieure semblait le laisser supposer. Le livre de Fatima Mernissi «Rêves de femmes, une enfance au harem» décrit l’architecture du harem entièrement tourné vers l’intérieur. Le seul lien avec le dehors est ce petit espace de ciel en forme de carré délimité par les hauts murs de la cour.
      «Harem» représente des visages de femmes derrière des barreaux avec un carré bleu et en premier plan un rond bleu symbolisant l’évasion. 
      Le symbole du rond bleu était déjà apparu 40 ans auparavant, dans le livre pour enfant que j’avais illustré : «L’éléphant qui voulait être un papillon». 
      Le rond bleu représentait la liberté. Dans cette peinture le rond flottant au dessus de la tête de la femme devient carré.
      Dans cette peinture, j’ai traité en particulier l’enfermement de la femme, sa résistance pour survivre dans cet espace confiné et trouver comment s’en évader. 

Ying Yang, Hommage à HokusaI